Innovation en matière de déchets et d’économie circulaires

L’asphalte est utilisé dans de nombreux projets de transport et de transport en commun que nous construisons. En 2019, Aecon a mis en place une usine d’asphalte permanente, juste au nord de Calgary, en Alberta, dans un parc industriel doté d’un système novateur de gestion des eaux pluviales. Les eaux pluviales rejetées par le site d’Aecon sont ensuite drainées dans une zone comprenant des milieux humides naturels. Ces eaux sont ensuite traitées et renvoyées aux utilisateurs industriels, y compris vers notre usine, où elles sont utilisées dans l’asphalte mélangé à chaud et où elles serviront à l’irrigation et au contrôle de la poussière. Il s’agit d’un bon exemple de solution axée sur la nature permettant de réduire les coûts et de minimiser les effluents.

L’usine réduit également la consommation d’énergie et diminue ses émissions en utilisant du gaz naturel sans résidus et de l’alimentation secteur plutôt que d’utiliser des génératrices alimentées au combustible et au diesel. 

La technologie de l’asphalte mélangé à chaud facilite la production et la mise en place de l’asphalte à des températures plus basses que celles du mélange à chaud classique. L’équipement peut aussi contrôler les émissions en captant la poussière et la fumée aux points de transfert du mélange et en les redirigeant vers le brûleur pour qu’elles y soient incinérées.

Le pavage d’asphalte recyclé, collecté à partir de morceaux et des résultats de broyage d’asphalte lors de la reconstruction des routes, est généralement envoyé à la décharge. Aecon recycle l’asphalte usé et le transforme pour le réutiliser dans la production d’asphalte mélangé à chaud. Nous réduisons ainsi notre dépendance au pétrole bitumineux vierge produit par les raffineries de pétrole et à partir de granulats vierges provenant des sablières et des gravières.

Les décombres de béton et d’asphalte résultant de la démolition sont ajoutés à un dépôt sur le site pour y être traités et réutilisés et revendus sous la forme d’infrastructure de la route, ce qui réduit le besoin de granulats non renouvelables provenant de gravières.