Aecon a exécuté le projet en appliquant des pratiques d’ingénierie et de construction durables qui tenaient compte de tous les aspects économiques, environnementaux et sociaux du développement. Les considérations liées à la conception des routes comprenaient le travail dans l’argile molle, de courtes périodes de construction et des températures froides qui influent considérablement sur les options de remblais, de culées et de fondations. Les considérations relatives à la conception du pont comprenaient les évaluations des impacts sur les navires, la sismicité, le vent, l’hydraulique de la rivière et la glace.
Pendant la construction, une attention particulière a été accordée à la réduction des déchets, grâce à la réutilisation d’une grande partie des matériaux existants provenant de l’excavation et l’utilisation des matériaux recyclés dans les matériaux de remplissage, les agrégats et le béton. Ce projet a été réalisé dans le plus grand respect de l’étude sur les répercussions environnementales, conformément à la réglementation provinciale. Les lignes directrices précises énoncées dans cette étude exigeaient que le projet soit conçu et réalisé selon des mesures visant à réduire au minimum le bruit, la poussière et la contamination de l’eau. La conformité à ces mesures était essentielle pour protéger les habitats fauniques, et AECON a travaillé en étroite collaboration avec des experts-conseils en environnement et en écologie pour veiller à réduire les répercussions au minimum.
Les travaux comprenaient la construction d’une autoroute à deux voies de 42 kilomètres, de deux ponts larges traversant le fleuve Saint-Laurent (1 800 m de long) et du canal de Beauharnois (voie maritime du Saint-Laurent) d’une longueur de 2 500 m. Parmi les autres caractéristiques du projet, on compte 30 autres structures de pont sur des rivières, ainsi qu’au-dessus de routes et des chemins de fer existants, de même qu’un petit tunnel sous un canal.